Tout est dans l’oeil de celui qui regarde.
Revenu en Europe cet hiver, je suis passé par Cannes dans le sud. J’en ai profité pour me promener sur la Croisette ainsi que sur le port.
Le port de Cannes offre un étalage impressionnant de bateaux de luxe. Certains d’entre eux sont spectaculaires. Ces bateaux de plaisance valent plusieurs millions d’euros au bas mot. N’ayant de toute façon pas les moyens de m’offrir ce genre de jouet, je me réjouis de ne pas avoir envie de devenir propriétaire de l’un de ces monstres des mers (paradoxal pour quelqu’un qui vit d’île en île, mais bon …).
Toutefois, je dois admettre que la vision de tels objets de luxe ne me laisse pas indifférent et déclenche en moi quelque chose. Il ne s’agit pas de convoitise, mais d’ambition. Devant ces merveilles de technologie sous des formes somptueuses, une envie irréfrénée de me mettre au travail m’envahit. Une ambition sans faille s’empare de moi. C’est un peu comme si on me remplissait mon réservoir d’ardeur et de motivation. L’envie de réussir m’obsède alors.
Une telle réaction n’est pas partagée par tout le monde. Devant ces bateaux de luxe, certaines personnes n’y voient qu’une forme d’extravagance démesurée et irrévérentieuse. Ces personnes éprouvent plus de dégoût devant un tel étalage de richesses qu’autre chose.
Pour ma part, je me contente d’abord d’apprécier la beauté de ce que je regarde, sans convoitise. Pour le plaisir des yeux, tout simplement.
Ensuite, j’y vois une preuve que la réussite financière est possible. C’est ce symbole du succès qui déclenche en moi la volonté, l’ambition, le désir de prendre le taureau par les cornes pour faire en sorte qu’une vie ordinaire ne le soit plus.
Bien qu’appréciant la simplicité (certes, encore un paradoxe), la vision d’un certain luxe est pour moi un élément fiable du moteur de ma motivation.
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